Une pensée émue ce matin à toutes celles et ceux qui ne connaissent pas encore « Robespierre’s Velvet Basement » ! Au moment où l’on écrit, il fait d’ailleurs ses trente-trois tours chaque minute sur notre platine, toujours bon pied bon œil, considérant le nombre de passages qu’il y aura fait depuis les années 80. Perdu quelque part entre le « Between The Buttons » des Stones et le « Village Green » des Kinks sans pour autant donner dans la copie béate ou le revivalisme idiot, ce second opus du duo de bohémiens auto-proclamés enregistré avec des bouts de ficelle est pourtant bien à la hauteur de ses glorieux ancêtres tant l’écriture, l’exécution et la production, sans parler de la pochette, sont au diapason : un classique intemporel qui a peut-être sauvé un certain rock anglais qu’on vous dit ! Nous rêvions d’avoir un jour les Jacobites ici à Nîmes, hélas, nous devrons seulement nous contenter d’avoir programmé Nikki Sudden en solo le vendredi 15 mars 2002 puis Dave Kusworth avec ses Tenderhooks le samedi 19 juin 2004…
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