Nous avons bien travaillé ce soir, même si nous n’avons tombé que quatre des sept bouteilles prévues… Faut dire que nous n’étions que cinq (six mais elle n’a bu qu’un petit verre de blanc, la voisine). Nonobstant, un document photographique atteste du travail réalisé ce soir…
Et voilà, déjà un an que nous avons bouturé ce blog à notre bon vieux site internet des famille car lassés de cet outil méprisable, misérable et lamentable qu’est Facebook, nous avons réanimé notre petite espace virtuel à nous en lui redonnant son aspect personnel et individuel… Qu’importe si les visiteurs ne sont pas légion, cet espace est et restera notre organe officiel, ha, ha !
Nous avons mis à jour quelques données maintenant que nous terminons notre treizième année d’activité (et oui… ), notamment une liste des évènements que nous avons programmés ou organisés, ainsi que quelques photos. Nous ferons évoluer l’affaire dans les mois suivant, en ajoutant quelques affiches par exemple.
N’hésitez pas à nous faire savoir si les informations sont inexactes !
Georges Lautner est parti hier vendredi 22 novembre 2013 rejoindre Monsieur Fernand, Maître Folace et les Volfoni brothers : « le Monocle », « les Barbouzes », « la Grande Sauterelle », « le Pacha », « quelques messieurs trop tranquilles » et bien d’autres, ainsi que les Tontons Flingueurs (Associés ou pas) sont tous bien chagrinés d’apprendre la triste nouvelle. « Ne nous fâchons pas » !
Les Tontons Flingueurs Associés vous présentent :
Ron S. Peno & the Superstitions (ex-Died Pretty, Australie)
+ Humming Bird (Nîmes)
Jeudi 24 octobre à partir de 20 heures (jusqu’à 11 heures 30)
à l’Hacienda
40 Chemin de la Faisane, Route d’Uzés à Nîmes
Participation aux frais : 5 euros
Salut à toutes et à tous,
Nous vous annonçons la venue de l’australien Ron S. Peno l’ancien chanteur des Died Pretty à l’Hacienda, un an presque jour pour jour après le mythique Mick Harvey ! Décidément, nous, les Tontons, sommes abonnés aux légendes du pays des kangourous et une fois encore les convertis comme les curieux feront bien de venir faire un tour à notre petite fête car le sieur Peno est un sacré personnage : chanteur hanté s’il en est, coincé quelque part entre un Iggy pas encore trop pop et le fantôme de Jim Morrison, il a su avec son fabuleux groupe Died Pretty brouiller les pistes souvent trop évidentes du rock carton pour nous balader sur des chemins plus venimeux balisés par entre autres Lou Reed au temps du « Velvet Underground« , « Père Ubu » ou encore « Television« . Nous visitant pour la première fois sous son propre nom, Ron Peno sera accompagné pour la partie européenne de la tournée de promotion de son dernier album « Anywhere & Everything Is Bright » par son guitariste habituel au sein des Superstitions, l’australien Cam Butler et par une section rythmique de luxe « Made in France » composée par Dimi Dero (Tex Napalm, Dimi Dero Inc., Burn In Hell) à la batterie et et son comparse Vinz Guilluy (3 Headed Dog, The Holy Curse, Dimi Dero Inc.) à la basse.
En ouverture, Humming Bird, le nouveau projet de Sylvain Arnaux, qui tentera de nous envouter grâce son blues hanté aux réminiscences du Gun Club et de 16 Horsepower, il y a pire comme références, non ?
Ne manquez surtout pas cet évènement, c’est une de ces exclus dont les Tontons Flingueurs Associés ont le secret et elles se font de plus en plus rares !… ATTENTION : il s’agit d’un concert associatif privé (même s’il est ouvert à tous), il vous sera demandé une participation aux frais de 5 euros ainsi que vos coordonnées à l’entrée. Le premier set débutera à 9 heures précises et la soirée se terminera vers 11 heures 30.
Quelques clips de Ron Peno avec Died Pretty et avec the Superstitions :
Died Pretty – Next to Nothing
Died Pretty – Stoneage Cinderella
Died Pretty – D.C.
Ron S. Peno & the Superstitions – Fall From Above / Myself In Thee
Le site de Ron S. Peno : http://ron-s-peno.com
Humming Bird en écoute sur SouundCloud https://soundcloud.com/humming-bird-1
Les cousins McMuffin, troubadours de la dernière chance et songsters du nouveau siècle, se produiront en famille et en duo!
Et si les lendemains déchantent ou si l’orage gronde, la fête n’en est pas pour autant triste: de ballades cruelles en stompers frénétiques, Bud et Tony McMuffin dispersent à la volée leurs improbables oripeaux, parmi lesquels le stetson du Legendary Stardust Cowboy, la moustache de Lee Hazlewood, la caisse claire des Gories , et la suave distinction d’un Tom Waits descendant les poubelles par une nuit de pleine lune…
Ces deux-là prodiguent la bonne et la mauvaise paroles, pratiquant le culte de la beauté cachée des freaks, la quête de la chanson perdue et de la joie retrouvée, prêchant les bienfaits d’une cure prolongée de leur rock’nroll bluesy et punky, tragique et jovial, vagabond et élégant, profond comme l’Euphrate et éternel comme le Diable!
En ouverture, le one man band montpelliérain Mumblin’ Caveman rallumera la flamme de la lubricité et réveillera vos instincts primitifs les plus refoulés, ses incantations vaudou projetant vos âmes dans l’oeil du cyclone alors que vous secouerez votre couenne sur des charbons ardents!
Patron, un Casa!
Triste nouvelle avec l’annonce du décès du bassiste Trevor Bolder… Encore un de ces inconnus fameux qui auront pourtant marqué notre adolescence et il n’est pas une semaine sans que sa basse ne résonne sur la stéréo… Entre 1971 et 1973, Trevor Bolder aura été le bassiste des Spiders From Mars, le groupe de Ziggy Stardust alias David Bowie et avec lui, il aura enregistré Hunky Dory (1971), The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars (1972), Aladdin Sane (1973) et Pinups (1973), autant dire les meilleurs albums du baigneur, il continuera quelques temps sur les cendres des Spiders avec Mick Ronson avec qui il enregistrera Slaughter On 10th Avenue (1974) et de façon plus ponctuelle Play Don’t Worry (1975) avant de rejoindre Urriah Heep en 1976 et Wishbon Ash en 1981. En 2001, il participera au supergroupe The Cybernauts avec le batteur des Spiders From Mars Mick « Woody » Woodmansey ainsi que Joe Elliott et Phil Collen de Def Leppard pour un tribute band aux années glam de Bowie et Ronson.
Les Tontons Flingueurs Associés vous proposent :
Ricky Rat (glam punk / power pop, Detroit , USA )
+ The Backsliders (Feat. The Incredible Guy Pop, punk rock, Nîmes)
Samedi 13 avril
Bar le Fox Taverne
Rue de l’Horloge. 30000 Nîmes
21h / Entrée Libre
Ricky Rat, guitariste des flamboyants Trash Brats, et compagnon de route de Kevin K débute sa deuxième tournée européenne.
Rock’n’roll marqué au fer rose par le glam des New York Dolls, le punk des Boys, des Ramones et autres Stooges ou MC5, la musique de Ricky Rat est aussi fortement influencée par la power pop américaine 70s (Bay City Rollers, Cheap Trick, The Romantics, etc.)
Au cours de sa carrière, Ricky Rat a partagé la scène avec entre autres Joan Jett, Johnny Thunders, Motörhead, etc.
Bon, ni vu, ni connu, on a rien dit mais on est allé voir les Dogs d’Amour reformés dans leur version la plus classique (Tyla, Jo, Steve & Bam) à Barcelone. Honnêtement, on vous aurait bien monté un plan bateau comme quoi c’était trop naze et tout et tout, mais voilà, c’était vraiment chouette : un peu pourri (on cause des Dogs d’Amour, hein, pas d’un de ces nouveaux groupes tellement géniaux qu’aucun nom ne me vient à l’esprit pour le coup) mais diablement enjoué et avec même quelques vrais moments de bravoure (et quelques baisses de régime aussi). Faut dire que les Dogs d’Amour ne jouent pas 45 minutes, avec eux, t’en a pour tes sous, ils se déguisent plus en filles non plus, ils ont 50 balais maintenant et ça leur va plutôt bien, ils sont même un peu classe, ce qui doit leur changer un peu. Ils ont l’air sobres aussi, ce qui doit changer un peu pour nous en tant que spectateur. Et puis Tyla, il a certes un peu grossi, oui, moi aussi mais pas tant que ça et on s’en fout, il ne chante pas très bien, et même moins bien que sur les disques de l’époque lorsqu’il parvient à trouver le micro mais on s’en fout aussi, car la plus grosse erreur de sa vie, peut-être la seule, ce n’est pas de manger trop de pâtes ou de beugler comme un crapaud aphone, mais bien de ne plus jouer avec ces trois chiens là. Parce que tout son talent musical ne tient surtout et avant tout que par la fragile alchimie qu’il a su créer avec ses petits camarades retrouvés pour l’occasion qui, lorsque la sauce prend – comme sur leur fabuleux « Errol Flynn/King of the Thieves » – transforme ses petites chansons poucraves en hymnes poids plume et canaillous (y’a un « s » ou un « x » à canailou au pluriel ?), quelque part entre les Faces et Slade, un truc 100% rosbeef qui nous ramène à une autre époque, plus glorieuse. Je pourrais vous raconter combien Jo Dog vaut bien tous les Judah Bauer (JSBX récemment passés à Nîmes et tellement ennuyeux qu’on en causera même pas ici) du monde comme guitariste racé et incroyablement inspiré à la Mick Taylor, que Steve James est bien une façon de Ronnie Lane punk visiblement ravi de reprendre du service et que Bam reste LE prototype du batteur de rock anglais farfelu et bondissant (digne successeur de Keith Moon, Twink, Kenney Jones, Micky Waller, la liste est trop longue…) mais c’est l’addition du talent et de l’enthousiasme de ces trois guignols qui sont aussi de vrais bons musiciens de rock (ça fait bizarre écrit comme ça non ?) qui autour (et avec) Tyla font des Dogs d’Amour line-up historique un truc impayable et inimitable entre grandeur et décadence, balades intimistes (un genre où ils excellent particulièrement en live) et beuglements hooligans (pas toujours réussis, certes)… Ils ont conclus superbement sur un merveilleux « Satellite Kid » suivi d’un fort adéquat « I Don’t Want You To Go » et par ma foi, j’en aurais bien repris une tranche… Et plutôt deux fois qu’une ! Ils ont même mis Fabien dans leur poche, qui n’est pourtant pas un fan malade de ce type de truc.
La liste :
Last Bandit
Firework Girl
The Kid From Kensington
Wait Until I’m Dead
Everything I Want
Flameboy
Heartbreak
Billy Two Rivers
Bullet Proof Poet
Get by
Medicine Man
Victims of Success
Trail of Tears
How Come It Never Rains
Errol Flynn
Drunk Like Me
Rappel :
Ballad of Jack
No Gypsy Blood
Sometimes
What You Do
Satellite Kid
I Don’t Want You to Go
Grâce à tous les mongoloïdes plus occupés à filmer avec leur mongolophone plutôt qu’à mirer le concert, voici quelques extraits pour l’info parce que c’est pas avec un mongolophone qu’on peut filmer quoi que ce soit sans tremblements épileptiques :
Nous vous proposons un concert exceptionnel (et programmé à l’arrache !)
Honest John Plain (ex-The Boys entre autres mais aussi guitariste de Ian Hunter) en concert jeudi 28 février 20 heures au Bada Bing (rue Jean Rebould – à coté du Prolé – à Nîmes)
Si vous avez ratez les Ramones, ne le manquez pas !
Nous apprenons avec tristesse le décès de Reg Presley, le chanteur des Troggs.
Aujourd’hui, les médias ont tendance à réduire la production musicale anglo-saxonne des années 60 aux seuls Beatles, mais la période du Swinging London et de la fameuse British Invasion fut un bouillonnement de talents avec par exemple les Rolling Stones, les Who, les Animals, les Kinks, les Yardbirds, les Zombies, Herman’s Hermits, le Dave Clark Five, les Hollies, Them… Et les Troggs dont le hit le plus célèbre reste Wild Thing notamment grâce à la reprise de Hendrix mais il serait idiot de ne pas citer With a Girl Like You, I Can’t Control Myself, Anyway That You Want Me, Night of the Long Grass ou encore Love Is All Around.
Pour la petite histoire, les Troggs furent un des premiers concerts que nous avons organisés ici à Nîmes il y a plus de 20 ans et certainement la première fois que nous nous frottions au « vrai truc ». Inutile de dire que nous n’avons pas été déçu !
Nous saluons ici la mémoire de Reg Presley (The Troggs) 12 juin 1941 – 4 février 2013.
Les Tontons Flingueurs Associés 